Bon au jour revoir, Xavier,
Sujets confondus du "bonjour, Xavier", je répond au mirroir de l'écran; cela donne l'impression d'envoyer à Xavier les lettres des courriers et celles d'un prénom. La confusion signe d'un même mot. Interlocuteur unique, lecture cyclope, la tête, le cerveaux, les nerfs, cervelets, la pie-mère siègeant dans le nid renversé de la boite crânienne. Tous sont les viscères d'une étoile, le corps où naissent les pensées de la tête aux pieds en passant par les couilles; c'est à travers cela que je pense, toute la matière est nécessaire à la transformation des rochers de craintes en fleurs de désirs. Lorsque je coupe un poil je sais qu'il manquera une virgule dans un texte, sous le nez où j'écrirai le gout que les mains ne touchent pas.
Je reprends à l'envers, à reculons.
Comment avons-nous pu donner un nom pour une partie d'un tout, le dissociant irrémédiablement du reste de la matière dont il dépend, comme nous du besoin de manger pour vivre ? Nous avons commencé à couper des têtes en mettant des noms sur des choses. Nous avons perdu la tête, déjà, sinon pourqui cette boite gorgée de capacité mémoire ? Pourqui mettre cela à l'extérieur, cette capacité exponentielle à enregistrer tout ce qui lui touche l'écran, et ce qui n'apparait pas à fleur de peau d'écran aussi ? Pourquoi faire de "se souvenir" un devoir, comme tu voudrais que cela soit pour l'imagination ? Je ne respecte les devoirs que si je leur passe au travers. N'aurais-je pas compris ce que l'on m'a enseigné à propos des devoirs, des frontières, des étrangers, des modes d'enferments ?
Dans cette continuité du face à face du sujet, n'y aurait-il pas un espace entre ce prénom copier-coller, un hors lieux de l'air qui nous distancie ? Ce temps rompu à l'absence semble nous faire voyager ? Collapse de la fête et de la joie espace au dehors de la mémoire, de l'histoire, de l'oubli, sans imagination ? froide flamme joyeuse où nul ne brule ?
J'ai perdu la tête devant un chien avec un chapeau. Je suis caché par l'ombre d'un écran, ce chien avec ce chapeau.
Aurejouretvoirbon,
Xavier

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